La Fabrique des Possibles

Le jour où nous avons tendu l’oreille

Le 14 janvier 2025, ils étaient une trentaine à avoir répondu présent. Comptable, banquier, OPCO, sous-traitants, partenaires, entreprises privées, collectivités… Ils ont pris le temps de venir échanger, questionner et proposer des axes d’améliorations pour la Fabrique des Possibles. Ensemble, ils ont imaginé les contours de la Fabrique à horizon 2030.   

Mais derrière ce moment convivial se cache un enjeu de fond : pourquoi est-il devenu essentiel de consulter ses parties prenantes ? Et comment le faire de façon utile et transformatrice ?

Consulter ses parties prenantes : bien plus qu’un geste symbolique

Derrière ce terme parfois un peu technique se cache une réalité simple : les parties prenantes sont toutes celles et ceux qui, d’une manière ou d’une autre, sont concernés par ce que fait une organisation, parce qu’ils y travaillent, y investissent, y participent ou en bénéficie directement ou indirectement.

Chez La Fabrique des Possibles, cela inclut notre équipe, bien sûr. Mais aussi nos partenaires institutionnels, nos financeurs, nos prestataires, les personnes que nous accompagnons, celles que nous croisons et celles qui nous inspirent. Consulter ses parties prenantes, ce n’est pas remplir une case dans un rapport. C’est reconnaître qu’une action, aussi bien pensée soit-elle, ne peut pas prendre sens si elle est déconnectée de celles et ceux qu’elle touche. C’est une posture : celle de l’écoute, de la bienveillance et de la co-construction. Celle qui transforme une bonne idée en une dynamique réellement partagée et puissante.

Une démarche profondément stratégique

À l’heure des transitions écologiques, sociales et démocratiques, aucune organisation ne peut construire son avenir seule. Ce que nous faisons, comment nous le faisons, pour qui, avec qui, tout cela a des résonances bien au-delà de notre structure. Consulter ses parties prenantes, c’est reconnaître que la légitimité d’un projet ne repose pas uniquement sur une bonne idée ou une expertise technique, elle se construit dans l’écoute de celles et ceux qui sont concernés. 

Cette démarche d’ouverture permet non seulement d’orienter nos accompagnements en cohérence avec les besoins des organisations mais aussi de faire émerger des angles morts que l’on ne perçoit pas de l’intérieur. Cette consultation renforce la confiance entre les parties prenantes et permet de croiser les différentes visions. Elle demande parfois de l’humilité, c’est à dire d’accepter que tout ne soit pas parfait, que certaines attentes ne soient pas encore satisfaites. Mais c’est précisément dans cette vulnérabilité que naît la transformation, quand une organisation devient capable de se laisser questionner.

À La Fabrique des Possibles, nous voyons cette posture comme un socle. A l’image de ce que nous proposons à nos clients, elle fait partie de notre manière d’avancer. Nous croyons profondément qu’en installant des espaces d’écoute sincères, réguliers et vivants, nous pourrons faire progresser nos manières de faire, en cohérence avec les besoins et les évolutions du monde professionnel.

Une expérience vécue : notre journée du 14 janvier 2025

Nous avons donc organisé notre propre temps d’écoute et de partage dans le but de :

  • Tisser du lien au sein de notre écosystème ;
  • Recueillir la perception sincère de celles et ceux qui nous accompagnent ;
  • Partager un moment humain, joyeux, collectif.

Pour ce faire, en sous groupe, les participants ont répondu à quatre questions :  

  • Ce que La Fabrique des Possibles doit continuer à faire ;
  • Ce que nous pouvons améliorer ;
  • Ce que nous pourrions commencer à faire ;
  • Et surtout… à quoi ressemblera La Fabrique des Possibles dans cinq ans ?

Ce temps d’échange et de partage a permis de croiser les regards, de nommer nos points forts et nos points faibles, de faire jaillir des idées nouvelles et d’imaginer des leviers d’action concrets. 

Le plus important de cette journée a été certainement l’énergie forte qui s’est dégagée celle d’une structure qui avance avec, et non à côté de son écosystème.

Et maintenant ? Faire de l’écoute un pilier de la transformation.

Cette journée n’était pas une parenthèse, elle marque un tournant en nous engageant à aller de l’avant. Nous poursuivrons l’animation d’un comité parties prenantes dans la durée, car nous pensons que la transformation ne se décrète pas seule dans un bureau. Elle se construit en tissant des liens, en acceptant les retours, en prenant le temps d’écouter et d’analyser ce qui résonne et ce qui dérange. Consulter ses parties prenantes, c’est partager un moment convivial tout en semant des graines de coopération.

Et vous, à qui n’avez-vous pas encore tendu l’oreille ?

Rédactrice : Mélissa AFFI